L’image est forte, vendredi 21 octobre. La ministre canadienne en charge des négociations de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne (CETA) quitte le siège du gouvernement wallon. Visiblement émue, elle n’est pas parvenue à convaincre ses interlocuteurs de donner leur aval pour obtenir la signature de la Belgique lors du sommet UE-Canada prévu le 27 octobre. C’est la consternation dans les cercles européens et gouvernementaux favorables à l’accord : comment une si petite région peut-elle « bloquer l’Europe » ? Une indignation largement partagée dans les grands médias qui, une fois de plus, et ce quoi que l’on pense de la position du parlement wallon, se sont distingués par un sens de la pédagogie eurobéate et du pluralisme que nous ne pouvions manquer de relever.
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