mercredi 17 décembre 2014

Bal tragique en Cisjordanie : un mort

Le 10 décembre dernier, Ziyad Abu Ayn, membre du gouvernement palestinien en charge de la colonisation et du mur, meurt après avoir reçu des coups violents de la part de soldats israéliens lors d’une manifestation en Cisjordanie. La mort, dans de telles circonstances, d’un haut responsable palestinien, ne pouvait manquer d’être relayée et commentée. Or, le moins que l’on puisse dire est que les grands médias français ont relativement peu traité cette actualité, et qu’ils ont en outre bien souvent fait montre d’un sens de l’euphémisme parfois à la limite de l’indécence. Tel est le cas du Monde qui, sur son site, a changé à plusieurs reprises le titre du premier article relayant l’information, sans avoir peur, visiblement, du ridicule.

mercredi 10 décembre 2014

Les Nouveaux chiens de garde censurés sur France TV ? Une preuve d’« indépendance » selon son PDG !

Question préalable : est-ce que « faux-cul » est une insulte ? À voir… Mais, dans le doute, nous nous abstiendrons, et nous ne dirons pas « faux-cul ».

Auditionné le 20 novembre 2013 par la Commission des affaires culturelles et la commission des finances, « M. Rémy Pflimlin, président de France Télévisions » était interrogé par la députée Isabelle Attard sur le refus de diffuser le film Les Nouveaux chiens de garde. 

mercredi 3 décembre 2014

Libération : plus dure sera la chute ? (« Rapport d’expertise » et témoignages)

« Environ un tiers des effectifs menacés de licenciement, voilà l’annonce de la direction de Libération, effectuée ce lundi 15 septembre 2014 au Comité d’entreprise et aux salariés du quotidien. C’est pour faire de Libération un groupe multimédia rentable, ″normal″, que cette mutilation a été détaillée, avec une réorganisation complète de ce qui restera de la rédaction et de ses services. Cette réduction doit permettre au journal de redevenir rentable en 2015 selon la direction ».

Ainsi s’exprimait, en septembre dernier, le Syndicat National des Journalistes (SNJ), dans un communiqué au titre explicite : « ″Big Bang″ meurtrier à Libération ». Trois mois plus tard, ce sont une centaine de salariés (sur 238) qui ont fait connaître leur volonté de quitter le journal, soit un nombre excédant largement celui prévu par le « plan de départ volontaire » imposé par la direction. Pourquoi ? L’avenir est des plus sombres pour ceux qui restent. En quoi ?

Quelques réponses grâce, notamment, à un rapport d’expertise consacré au « projet de transformation » de Libération et récemment réalisé pour le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) par le groupe Apex-Isast (un rapport que nous publions en .pdf à la fin de cet article).

Lire la suite ici.