Le lundi 29 juin au soir, Ruth Elkrief recevait, sur le
plateau de BFMTV, l’économiste Jacques Sapir. Ce dernier, connu pour
ses positions hétérodoxes, entre autres et notamment sur la question de la
construction européenne et de l’Euro, a pu faire entendre un autre son de
cloche que celui auquel nous avons été accoutumés ces derniers
jours. Tant mieux pour le pluralisme.
Mais, et quand bien même il ne s’agit pas ici de juger du bien-fondé des opinions de Jacques Sapir, force est de constater que les questions posées par Ruth Elkrief ne ressemblaient guère à celles d’une intervieweuse, mais plutôt à celles d’une avocate des institutions européennes. Un cas exemplaire de ces interviews « made in Troïka », dont la motivation principale ne semble pas être celle d’informer, mais plutôt de défendre un point de vue anti-Tsipras sous couvert de « questions » largement inspirées par les aficionados de l’eurocratie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont modérés. Faites preuve de patience... Les commentaires injurieux ou à caractère raciste ne seront pas publiés.