Parce que ça commence à être agaçant.
Non, la "théorie du genre" n'existe pas.
Non, personne n'a l'intention d'expliquer à "nos enfants" que les filles et les garçons, les hommes et les femmes, sont strictement identiques.
Les études de genre ont pour objectif de questionner les rôles sociaux attribués aux hommes et aux femmes et de mettre en lumière le fait qu'au nom de différences biologiques (réelles ou supposées), on assigne chacun-e à des comportements, à des fonctions et à des tâches différentes, au sein d'un système fondamentalement inégalitaire.
C'est ce sexe social, distinct du sexe biologique, que le concept de genre met en lumière et interroge.
Ce sont les mécanismes de construction et de perpétuation de ces assignations sociales inégalitaires que le concept de genre interroge.
Les filières scolaires sexuées n'ont rien de "naturel".
L'immense déséquilibre dans le partage des tâches ménagères n'a rien de "naturel".
Les inégalités sociales, professionnelles, salariales... entre hommes et femmes, n'ont rien de "naturel".
La sous-représentation des femmes dans les sphères de pouvoir (politique, économique, intellectuel, etc.) n'a rien de "naturel".
Etc.
Tout ceci est socialement construit, de même qu'ont été socialement construites, au nom de différences biologiques (réelles ou supposées) des "races" entre lesquelles des systèmes de classement et/ou de hiérarchie ont été établis.
Les études de genre permettent de comprendre, pour mieux les combattre, les procédés et processus par lesquels les inégalités entre hommes et femmes sont perpétuées et légitimées.
Alors assez d'aveuglement, de paranoïa et/ou d'hypocrisie.
L'actuelle dénonciation de la prétendue "théorie du genre" est en réalité une lutte contre l'égalité entre femmes et hommes, doublée d'une campagne homophobe menée au nom de la défense d'un soi-disant ordre "naturel" hétérosexuel.
Non, la "théorie du genre" n'existe pas.
Non, personne n'a l'intention d'expliquer à "nos enfants" que les filles et les garçons, les hommes et les femmes, sont strictement identiques.
Les études de genre ont pour objectif de questionner les rôles sociaux attribués aux hommes et aux femmes et de mettre en lumière le fait qu'au nom de différences biologiques (réelles ou supposées), on assigne chacun-e à des comportements, à des fonctions et à des tâches différentes, au sein d'un système fondamentalement inégalitaire.
C'est ce sexe social, distinct du sexe biologique, que le concept de genre met en lumière et interroge.
Ce sont les mécanismes de construction et de perpétuation de ces assignations sociales inégalitaires que le concept de genre interroge.
Les filières scolaires sexuées n'ont rien de "naturel".
L'immense déséquilibre dans le partage des tâches ménagères n'a rien de "naturel".
Les inégalités sociales, professionnelles, salariales... entre hommes et femmes, n'ont rien de "naturel".
La sous-représentation des femmes dans les sphères de pouvoir (politique, économique, intellectuel, etc.) n'a rien de "naturel".
Etc.
Tout ceci est socialement construit, de même qu'ont été socialement construites, au nom de différences biologiques (réelles ou supposées) des "races" entre lesquelles des systèmes de classement et/ou de hiérarchie ont été établis.
Les études de genre permettent de comprendre, pour mieux les combattre, les procédés et processus par lesquels les inégalités entre hommes et femmes sont perpétuées et légitimées.
Alors assez d'aveuglement, de paranoïa et/ou d'hypocrisie.
L'actuelle dénonciation de la prétendue "théorie du genre" est en réalité une lutte contre l'égalité entre femmes et hommes, doublée d'une campagne homophobe menée au nom de la défense d'un soi-disant ordre "naturel" hétérosexuel.
Juste un petite remarque sur la partie parlant de "race", il ne s'agit pas tout à fait d'une construction sociale mais plutôt d'une classification scientifique. Et certains ont basé des idéologies discriminantes en utilisant cette classification comme critère.
RépondreSupprimerC'est une particularité Européenne et encore plus Française de refuser cette classification, mais c'est compréhensible compte tenu du vécu.
http://wp.me/3aME7
RépondreSupprimer« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques,
on rend inévitables les révolutions violentes »
Je trouve hautement dangereux et contre-producitf d'affirmer que "la théorie du genre n'exsite pas" : ben si, elle existe, et pas depuis hier, voir p.ex. http://en.wikipedia.org/wiki/Gender_theory . Ce qui n'existe en revanche pas, ou que dans les fantasmes biaisés des catho-fachos réactionnaires, c'est son _application_ imminente à toute la société française. Cette différence est de taille, et j'aimerais qu'on la maintienne et souligne explicitement. Car sinon on risque fortement de fournir de l'eau aux moulins des réactionnaires susdits.
RépondreSupprimer"Les études de genre", "le concept de genre", c'est absurde et grotesque de tourner autour du pot de la sorte. C'est quoi cette stratégie PS absconse, ces parents ont besoin d'explications claires et compréhensibles sur ce projet et pas qu'on tortille du cul ou qu'on joue sur les mots pendant des mois.
SupprimerPar extension :
Peut on être d'accord avec 90% du contenus de vos articles, mais refuser de participer à ces procédés conceptuels absolument fallacieux tel que "la théorie du genre n'existe pas" ou "le racisme n'est pas un opinion mais un délit"?
La tournure Orwellienne que prend l'argumentation de la gÔche me glace le sang.
Je signe et approuve à 100% le commentaire ci-dessus. A force, votre ligne de défense sombre dans l'absurde. Contrairement à vous, bien que je vous reconnaisse ce droit, si je suis à la ville tout ce qu'il y a de plus "actuel" (sic) (partage des tâches ménagères dans mon ménage, plusieurs amis et dont l'un assez proche dans la communauté gay, etc.), je ne crois pas au fondement et à la nécessité bio-psycho-social (re-sic) de l'égalitarisme. C'est peut-être ma culture catholique, ou mes lectures psychanalytiques, ou je ne sais quoi d'autres. A vous lire, et tous ceux qui pensent et s'exposent de manière très similaire sur le web, je sens un malaise assez fort (c'est personnel). Non seulement votre pensée me paraît complètement utopique, mais sous vernis de bon coeur et bien pensance, carrément dangereuse. Mythe du progrès, et incapacité d'accepté l'inégalité fondamentale de la vie. Tout cela ne me parle pas.
SupprimerCordialement.
C'est très clair et ça fait du bien de le rappeler...
RépondreSupprimerNicolas ( ton ancien collègue de H. Wallon).
L'affiche est une vraie affiche ou c'est une création humoristique ???? SI c'ets uen vraie affiche j'hallucine totalement! Tant qu'à faite u=on aurait pu mettre uen petite fille au fourneaux et le petit garçon fumait la pipe avec son journal et ses charentaise sur son fauteuil :p
RépondreSupprimerça devient lassant , il y a des centaines d'articles , des textes officiels des déclarations de Mr Peillon et même de Hollande à ce sujet ,il y a des tonnes de documentation, circulaires , sites académiques etc... sur internet Mr Salingue n'a pas le temps de faire des recherches ? le concept de genre est bien le noyau de cet endoctrinement à l'école , avec le but avoué un peu brouillon de l'égalité homme/femme , gros écran de fumée ! les femmes ont les mêmes droits que les hommes et même plus de chance de réussir à l'école ! on prend vraiment les gens pour des tarés , on est des parents inquiets et on a raison de s'inquiéter avec ces ABCD urgence qui avancent masqués avec leur pochettes surprise d’hyper sexualisation des enfants. les parents sont de plus en plus vigilant , merci à Nabil Ennasri qui est père aussi pour son courage !
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