Dans la soirée du 26 juin, Alexis Tsipras annonçait son
intention d’organiser un référendum sur le plan d’austérité proposé par les
créanciers de la Grèce en échange de leur soutien financier. Consulter le
peuple grec sur les réformes « indispensables » qui lui sont imposées ?
« Irresponsable » répond en chœur la fine fleur de l’éditocratie
française, dont les tweets rageurs préfiguraient les
points de vue… tout en nuances.
En 2011 déjà, l’annonce d’un référendum, finalement abandonné, sur le
« plan de sauvetage » européen avait provoqué une levée de boucliers
médiatique. De cette fronde contre le « dangereux coup de poker
grec », Le Monde prenait déjà la tête : « Ce
n’est pas ainsi que l’Europe doit fonctionner » assurait le quotidien,
qui anticipait non sans cynisme un résultat défavorable : « Imagine-t-on
d’ailleurs un peuple acceptant, unanime, une purge aussi violente que celle
proposée ? » Ce lundi, deux jours après l’annonce d’Alexis
Tsipras, l’éditocratie française a remis le couvert.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont modérés. Faites preuve de patience... Les commentaires injurieux ou à caractère raciste ne seront pas publiés.