Conférence à l'Institut de Recherche et d'Études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Iremmo), Paris, 10 novembre 2012.
samedi 1 décembre 2012
mardi 20 novembre 2012
Vendée Globe : prendre la mer ou être mère, il faut choisir, par Paris-Match
Article publié sur le site d'Acrimed.
Le départ de la course autour du monde à la voile en solitaire, le Vendée Globe, a été donné le 10 novembre dernier. Quelques jours plus tard, Paris-Match publiait dans sa version papier et sur son site une interview de la navigatrice Samantha Davies (contrainte à l’abandon depuis). Et le moins que l’on puisse dire est qu’elle a bénéficié d’un traitement de faveur, typique du sexisme qui règne dans le petit monde des grands médias.
Le départ de la course autour du monde à la voile en solitaire, le Vendée Globe, a été donné le 10 novembre dernier. Quelques jours plus tard, Paris-Match publiait dans sa version papier et sur son site une interview de la navigatrice Samantha Davies (contrainte à l’abandon depuis). Et le moins que l’on puisse dire est qu’elle a bénéficié d’un traitement de faveur, typique du sexisme qui règne dans le petit monde des grands médias.
mardi 6 novembre 2012
Les obsessions islamiques de la presse magazine
Article publié sur le site d'Acrimed.
« Cet islam sans gêne ». La semaine dernière, la « une » du Point a beaucoup fait parler d’elle, suscitant critiques, témoignages de soutien et nombreuses parodies. Mais trop rares sont celles et ceux qui ont fait remarquer que la couverture du Point était tout simplement, force est de le reconnaître, dans l’air du temps. En effet, le magazine dirigé par Franz-Olivier Giesbert n’en est pas à son coup d’essai, pas plus qu’il n’est le premier à espérer qu’une « une » inquiétante, démagogique et racoleuse sur l’islam augmenterait ses ventes. La compétition dure malheureusement depuis plusieurs années, comme le montre ce montage, qui offre un panorama (non exhaustif) de l’engouement orientaliste de la presse magazine.
vendredi 7 septembre 2012
Selon Top Santé, le sexisme diminue les risques de cancer
Article publié sur le site d'Acrimed.
Une récente étude publiée par le très sérieux International Journal of Cancer établit que les femmes pratiquant une activité physique régulière seraient moins touchées par le cancer du sein. Plusieurs dizaines de chercheurs ont en effet mené une enquête sur 257.805 femmes vivant dans divers pays européens, et en ont conclu que l’exercice physique était un moyen, parmi d’autres, de réduire les risques de cancer. Top Santé,« le numéro un des magazines santé », a jugé utile de se faire l’écho de cette étude sur son site internet, dans un court article publié le 4 septembre 2012 [1]. Intention louable. Mais…
Lire la suite ici.
Une récente étude publiée par le très sérieux International Journal of Cancer établit que les femmes pratiquant une activité physique régulière seraient moins touchées par le cancer du sein. Plusieurs dizaines de chercheurs ont en effet mené une enquête sur 257.805 femmes vivant dans divers pays européens, et en ont conclu que l’exercice physique était un moyen, parmi d’autres, de réduire les risques de cancer. Top Santé,« le numéro un des magazines santé », a jugé utile de se faire l’écho de cette étude sur son site internet, dans un court article publié le 4 septembre 2012 [1]. Intention louable. Mais…
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mercredi 8 août 2012
Informer sur le Proche-Orient : le syndrome de Tom et Jerry
Article publié sur le site d'Acrimed.
Contrairement à d’autres questions d’actualité internationale, le conflit opposant Israël aux Palestiniens est l’objet de nombreux articles, sujets et reportages. Le problème de la couverture médiatique de ce conflit n’est donc pas tant quantitatif que qualitatif. Un décryptage de cette couverture nous conduit à distinguer trois travers majeurs qui caractérisent l’information relative au Proche-Orient, telle qu’elle nous est proposée par les « grands médias ».
De l’art d’équilibrer une situation déséquilibrée
Le premier de ces biais est celui de l’injonction permanente à un traitement « équilibré » du conflit. Les événements du Proche-Orient suscitent en France, pour des raisons politiques, historiques et culturelles que l’on ne pourra pas développer ici, une attention toute particulière. Ils sont générateurs de passions et leur perception est marquée par une lourde charge émotive, ce qui ne manque pas d’avoir des répercussions sur la manière dont les grands médias essaient de les couvrir.
dimanche 1 janvier 2012
Monde arabe : un processus révolutionnaire durable, un défi épistémologique
Article publié dans l'ouvrage Retour sur les Révolutions arabes (novembre 2011).
Nombre d’analystes et de commentateurs ont été pris de court par les soulèvements en série dans le monde arabe. L’exceptionnelle longévité des dictatures de la région avait conduit certains à s’imaginer qu’elles ne pourraient jamais être renversées. C’est pourtant ce qui s’est produit en Tunisie, en Egypte et, dans des circonstances très particulières (intervention de l’OTAN), en Libye, tandis qu’en Syrie et au Yémen (entre autres) la mobilisation ne faiblit pas malgré la répression.
Est-il risqué de commenter le processus auquel nous assistons et de tenter de tirer quelques bilans – d’étape – des soulèvements en cours? Peut-être. Lorsqu’il s’attaque à de tels bouleversements, a fortiori lorsqu’ils sont inachevés, le chercheur est invité à faire preuve d’humilité et de modestie. Je me contenterai donc ici de dégager, dans un premier temps, quelques traits saillants des événements actuels, en axant mes réflexions sur le plus essentiel d’entre eux: nous sommes témoins d’un processus révolutionnaire durable. Dans un second temps, je tenterai de revenir sur la dimension proprement épistémologique des événements, en interrogeant notamment l’avenir incertain du paradigme de « l’exception autoritaire arabe ».
Lire la suite ici.
« C’est une révolte ? Non sire, c’est une révolution »
Nombre d’analystes et de commentateurs ont été pris de court par les soulèvements en série dans le monde arabe. L’exceptionnelle longévité des dictatures de la région avait conduit certains à s’imaginer qu’elles ne pourraient jamais être renversées. C’est pourtant ce qui s’est produit en Tunisie, en Egypte et, dans des circonstances très particulières (intervention de l’OTAN), en Libye, tandis qu’en Syrie et au Yémen (entre autres) la mobilisation ne faiblit pas malgré la répression.
Est-il risqué de commenter le processus auquel nous assistons et de tenter de tirer quelques bilans – d’étape – des soulèvements en cours? Peut-être. Lorsqu’il s’attaque à de tels bouleversements, a fortiori lorsqu’ils sont inachevés, le chercheur est invité à faire preuve d’humilité et de modestie. Je me contenterai donc ici de dégager, dans un premier temps, quelques traits saillants des événements actuels, en axant mes réflexions sur le plus essentiel d’entre eux: nous sommes témoins d’un processus révolutionnaire durable. Dans un second temps, je tenterai de revenir sur la dimension proprement épistémologique des événements, en interrogeant notamment l’avenir incertain du paradigme de « l’exception autoritaire arabe ».
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